Découverte du gène MAL : une avancée majeure dans la recherche sur les groupes sanguins
La confirmation du rôle du gène MAL a été un processus parsemé de défis, notamment avec une étude de chercheurs rivaux suggérant un gène complètement différent comme responsable. Malgré ces obstacles, Tilley et Thornton, convaincus de leur juste cause, ont persévéré. Finalement, l’autre étude s’est révélée erronée, et l’un de ses auteurs a rejoint les rangs de Tilley et Thornton pour prouver l’importance du gène MAL dans des expériences clés.
En identifiant l’antigène AnWj, codé par le gène MAL, sur la surface des globules rouges, les chercheurs ont apporté une preuve définitive de la découverte du gène responsable de cette rare variation des globules rouges. Désormais, connaissant ce gène, il sera plus facile de trouver des donneurs de sang AnWj-négatifs pour assurer des transfusions sécurisées aux personnes affectées par ce groupe sanguin.
Les résultats de cette étude ont été salués par des experts tels que Sara Trompeter et Mark Vickers, soulignant l’ingéniosité et la rigueur des travaux menés. Ces découvertes sur les groupes sanguins, dont le système de groupe sanguin 44 appelé Er et le système de groupe sanguin MAM en 2020, marquent des avancées significatives dans le domaine.
Malgré ces progrès, des mystères persistent, comme la raison pour laquelle les nouveau-nés ne développent pas l’antigène AnWj sur leurs globules rouges avant l’âge de sept jours. Les chercheurs continuent d’explorer ces questions pour mieux comprendre les mécanismes en jeu.
Enfin, cette étude souligne l’importance de la recherche sur les groupes sanguins pour améliorer les soins de santé et la qualité de vie des patients. Les travaux de Tilley, Thornton et de leurs collègues ouvrent la voie à de nouvelles découvertes et à de futurs progrès dans ce domaine crucial de la science médicale.
Source : Scientists Crack a 50-Year Mystery to Discover a New Set of Blood Groups