La céphalée en grappe est une forme rare de maux de tête caractérisée par des épisodes très douloureux qui peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Cette douleur intense a même valu à cette maladie le surnom de « céphalées suicidaires ». Historiquement, la moitié des patients atteints se seraient suicidés en raison de la douleur insupportable, selon le Dr Merle Diamond, directeur général de la Diamond Headache Clinic.
Bien que cette condition ait été plus fréquemment observée chez les hommes, une étude récente publiée dans le journal Neurology montre que les femmes affectées par ce trouble peuvent vivre des épisodes plus longs et plus chroniques que les hommes. Il est important de sensibiliser davantage à cette réalité pour éviter les erreurs de diagnostic.
Les céphalées en grappe se distinguent des migraines par leur durée (de 15 minutes à trois heures pour les premières, de 4 à 72 heures pour les secondes) et par leur caractère strictement unilatéral. De plus, les céphalées en grappe peuvent entraîner des symptômes tels qu’une paupière tombante, un œil rouge ou une narine bouchée.
Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de souffrir de céphalées en grappe de manière chronique, selon une étude récente. Les femmes ont des crises plus durables et fréquentes, ce qui peut être lié à des facteurs hormonaux comme les œstrogènes. Il est essentiel que les médecins soient conscients de ces différences entre les sexes pour diagnostiquer et traiter efficacement les céphalées en grappe chez les femmes.
En conclusion, il est crucial de mieux comprendre et reconnaître les céphalées en grappe chez les femmes pour éviter les erreurs de diagnostic et fournir le traitement le plus approprié dès que possible. Les recherches récentes mettent en lumière l’importance de prendre en compte les différences entre les sexes dans la gestion de cette maladie débilitante.