Une subvention des National Institutes of Health soutiendra la recherche en cours à l’Université Wayne State sur les conséquences que les facteurs environnementaux peuvent avoir sur la fertilité masculine.
Le professeur Richard Pilsner, titulaire de la chaire Robert J. Sokol, M.D., de l’obstétrique moléculaire et de la gynécologie au Centre de croissance et de développement humains C.S. Mott, dirigera un projet de recherche de cinq ans financé par une subvention de 3 082 404 $ de l’Institut national des sciences de la santé environnementale des National Institutes of Health. Le co-investigateur principal du projet est la professeure Susan Sumner, de l’Université de Caroline du Nord.
L’objectif de cette étude est d’identifier de nouveaux biomarqueurs dans le plasma séminal, car le plasma séminal peut influencer les résultats de la reproduction. Les chercheurs se pencheront notamment sur les phtalates, une classe de composés perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques et les produits de soins personnels. L’exposition aux phtalates a été associée à une faible qualité du sperme, un mauvais développement embryonnaire et un temps plus long pour la conception.
En identifiant des schémas métabolomiques importants pour le succès d’une naissance vivante ou de la reproduction, cette recherche vise à fournir des informations prédictives pour le succès reproductif et à intervenir dans les cas de difficulté à concevoir. Les résultats de l’étude pourraient constituer une avancée majeure dans les domaines de la santé environnementale et de la santé reproductive en améliorant les évaluations cliniques de la fertilité masculine et en développant des interventions pour l’infertilité masculine.
Le vice-président de la recherche et de l’innovation de l’Université Wayne State, Ezemenari M. Obasi, souligne l’importance de la recherche sur l’impact de l’environnement sur la santé. Il se réjouit des découvertes importantes que la recherche du Dr. Pilsner et de Mme Sumner pourrait apporter pour créer des environnements plus sains et durables qui améliorent la santé reproductive et au-delà.
Source : NIH funds study on environmental impact on male fertility