L’exercice peut améliorer les symptômes d’anxiété, selon une nouvelle recherche

Par : Matthieu Gallet

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Une nouvelle étude suédoise publiée dans le Journal des troubles affectifs révèle que l’exercice modéré régulier peut aider à améliorer les symptômes d’anxiété chez les personnes atteintes de troubles anxieux généralisés (TAG) et de troubles paniques (TP). Les chercheurs ont constaté que faire de l’exercice, qu’il soit d’intensité faible ou élevée, réduisait l’anxiété après 12 semaines.

L’étude a été menée sur un total de 223 adultes, dont 70 % étaient des femmes, avec un âge moyen de 39 ans. La moitié des participants souffraient d’anxiété depuis plus de 10 ans. Les personnes prenant des médicaments contre l’anxiété étaient autorisées à participer, mais celles suivant une psychothérapie en cours ne l’étaient pas.

L’anxiété a été mesurée à l’aide de l’Inventaire d’anxiété de Beck (BAI), qui évalue les symptômes d’anxiété tels que les battements de cœur, les tremblements, les peurs, les sensations de malaise abdominal, les rougeurs et les sueurs. La dépression a été mesurée à l’aide de l’Échelle d’évaluation de la dépression de Montgomery-Åsberg (MADRS), qui évalue la tristesse, le sommeil, l’appétit, la concentration et les pensées négatives.

Les participants ont été répartis aléatoirement dans l’un des trois groupes suivants : un groupe d’exercices de faible intensité effectuant un entraînement cardiovasculaire et musculaire trois fois par semaine pendant 12 semaines, un groupe d’exercices de haute intensité effectuant le même entraînement à une intensité plus élevée, et un groupe témoin ne faisant pas d’exercice.

Les chercheurs ont découvert que la combinaison d’exercices cardiovasculaires et de musculation, effectuée pendant au moins 45 à 60 minutes, trois fois par semaine pendant au moins trois mois, offrait le maximum d’avantages en termes de réduction des symptômes d’anxiété. La plupart des participants ont vu leurs niveaux d’anxiété passer de modéré à élevé à faible après trois mois de traitement. Les chances d’amélioration des symptômes étaient multipliées par 3,62 pour le groupe d’exercices de faible intensité et par 4,88 pour le groupe d’exercices de haute intensité.

Les résultats de cette étude confirment que l’exercice peut être un complément efficace aux traitements existants pour la gestion de la dépression et de l’anxiété. L’exercice présente peu de risques et est peu coûteux, avec des effets secondaires bénéfiques. Il n’y a donc pas d’inconvénients à l’incorporer dans un plan de traitement.

En conclusion, l’exercice modéré régulier peut contribuer à améliorer les symptômes d’anxiété chez les personnes atteintes de troubles anxieux généralisés et de troubles paniques. Les séances d’exercices cardiovasculaires et de musculation, effectuées pendant au moins 45 à 60 minutes, trois fois par semaine pendant au moins trois mois, offrent les meilleurs résultats. L’exercice est un complément utile aux traitements existants et présente peu de risques et d’effets secondaires. Il est donc recommandé d’intégrer l’exercice dans un plan de traitement pour la gestion de la dépression et de l’anxiété.

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