20 acronymes de sexting que chaque parent doit connaître

Par : Matthieu Gallet

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Selon une étude récemment publiée dans la revue Pédiatrie, environ 10 % des préadolescents et des adolescents ont déjà échangé des photos à caractère sexuel par téléphone, Internet ou d’autres médias électroniques. Une autre enquête réalisée par la Campagne nationale pour prévenir les grossesses chez les adolescentes et les grossesses non planifiées révèle même que jusqu’à 39 % des jeunes ont envoyé ou reçu des messages à caractère sexuel, tels que des SMS, des e-mails ou des messages instantanés.

Le sexting, qui consiste à envoyer ce type de messages et d’images, principalement entre téléphones portables, préoccupe de plus en plus les parents. Bien que l’étude publiée aujourd’hui indique que ce problème n’est pas aussi répandu que nous le craignions auparavant, il est important de souligner que ce comportement peut avoir de graves conséquences, non seulement pour le bien-être émotionnel et la vie privée de votre enfant, mais également d’un point de vue juridique.

Si vous avez des adolescents, vous devez probablement déjà être attentif aux signaux d’alarme. Cependant, savez-vous quels sont ces signaux ? En effet, de nombreux messages sexuellement explicites ne sont pas clairement identifiables par les parents. Les adolescents utilisent souvent des codes, des acronymes et des mots leurres pour dissimuler le sens réel de leurs messages.

Voici quelques exemples de cette sténographie utilisée par les adolescents pour envoyer des sextos :

– 53X = sexe
– 8 = sexe oral
– Banane = pénis
– CD9 = code 9, les parents sont là
– P911 = alerte parent
– CU46 = à bientôt pour le sexe
– GNOC = se déshabiller devant la cam
– GYPO = enlève ton pantalon
– IMEZYRU = Je suis facile, n’est-ce pas ?
– IPN = je poste nu
– ITS = sexe textuel intense
– IWSN = je veux du sexe maintenant
– J/O = se masturber
– Minou = vagin
– LH6 = faisons l’amour
– LHU = branchons-nous
– NFS = besoin de sexe
– PRON = porno
– TDTM = parle-moi salement
– RUH = es-tu excitée ?

Si vous remarquez un de ces messages sur le téléphone de votre enfant, il est important de ne pas vous mettre en colère et de ne pas lui supprimer ses privilèges de SMS. Au contraire, prenez le temps de discuter avec votre adolescent des raisons pour lesquelles il échange ce genre de messages et avec qui. Expliquez-lui les conséquences potentielles de ses actes.

Ensuite, prévoyez de vérifier régulièrement avec votre enfant ses habitudes en matière de textos à l’avenir. Vous pouvez également envisager de surveiller l’utilisation de son téléphone portable et de son ordinateur pour détecter d’autres comportements inappropriés et contacter les parents de l’autre enfant impliqué.

Il est essentiel de rester vigilant et de communiquer ouvertement avec vos enfants sur ce sujet délicat. N’oubliez pas que la prévention et l’éducation sont les meilleurs moyens de protéger vos enfants des dangers du sexting.

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