Réduire le risque de diabète avec des aliments moins transformés

Par : Matthieu Gallet

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Découvrez l’impact du traitement des aliments sur le diabète : remplacer les aliments ultra-transformés par des alternatives plus saines peut-il réduire le risque de diabète de type 2 ?

Une étude récente publiée dans The Lancet Regional Health examine l’association entre la consommation d’aliments ultra-transformés (AUT) et le risque de diabète de type 2 (DT2). Le système de classification Nova divise les aliments en non transformés/minimement transformés (NMT), ingrédients culinaires transformés (ICT), aliments transformés (AT) et AUT. Une consommation élevée d’AUT a été associée à la prise de poids, à l’obésité, au DT2 et aux maladies cardiovasculaires.

Cependant, l’association entre le risque de DT2 et tous les groupes Nova reste floue. Ainsi, des études futures sont nécessaires pour déterminer si les AUT ou d’autres produits alimentaires ayant subi différents degrés de transformation sont associés aux résultats les moins favorables. Clarifier les effets différentiels de ces aliments transformés pourrait permettre aux chercheurs de quantifier les avantages de remplacer les AUT par des NMT, des ICT ou des AT.

L’étude a analysé les données de l’EPIC, où l’apport alimentaire a été évalué au début à l’aide de questionnaires alimentaires. Les modèles de consommation alimentaire ont été ensuite catégorisés selon le système de classification Nova. Plusieurs sources ont été utilisées pour vérifier les cas de DT2, notamment les registres d’auto-déclaration, les registres de soins primaires et secondaires, les admissions à l’hôpital, les registres de médicaments et les données de mortalité.

Les résultats ont montré que remplacer 10% de g/jour d’AUT par des NMT + ICT ou des AT, ainsi que remplacer les NMT + ICT par des AT, réduisait l’incidence du DT2. Ces résultats de substitution étaient similaires après ajustement pour des facteurs covariables tels que les graisses saturées, le sucre et l’adhérence au régime méditerranéen.

En conclusion, une consommation élevée d’AUT était associée à un risque plus élevé de DT2, tandis qu’une consommation accrue d’aliments moins transformés était associée à un risque plus faible de DT2. Il est donc important de réduire la consommation d’AUT spécifiques, plutôt que d’utiliser une mesure globale d’AUT pour orienter le public.

Référence de l’étude : Dicken, S. J., Dahm, C. C., Ibsen, D. B., et al. (2024) Food consumption by degree of food processing and risk of type 2 diabetes mellitus: a prospective cohort analysis of the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC). The Lancet Regional Health – Europe. doi:10.1016/j.lanepe.2024.101043.

Source : Ultra-Processed foods linked to rising diabetes rates

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