Gérer les Infections Urinaires avec la SEP : Diagnostic, Traitement et Prévention

Par : Matthieu Gallet

Date:

Partager sur

Les infections des voies urinaires peuvent provoquer divers symptômes, notamment un besoin urgent et fréquent d’uriner, une sensation de brûlure, des douleurs abdominales ou dans le bas du dos, de la fièvre, une spasticité accrue et une urine foncée ou trouble. Chez les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP), une infection urinaire peut également entraîner une pseudo-exacerbation des symptômes de la SEP.

Il peut être difficile de diagnostiquer une première infection urinaire chez une personne atteinte de SEP en raison de ces symptômes atypiques. Il est donc essentiel de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic rapide et un traitement approprié. Les infections urinaires non traitées chez les personnes atteintes de SEP peuvent aggraver les symptômes de la maladie et entraîner des complications graves telles que des calculs rénaux, des problèmes de santé, des difficultés dans la vie quotidienne et des infections sévères.

Le traitement des infections urinaires implique généralement la prise d’antibiotiques prescrits par un médecin. Il est crucial de suivre le traitement complet même si les symptômes s’améliorent, pour éviter une récidive. En cas de symptômes persistants ou d’infections récurrentes, il est recommandé de consulter un urologue pour identifier la cause sous-jacente du dysfonctionnement de la vessie.

Pour prévenir les infections urinaires, il est conseillé de maintenir une bonne hydratation, de nettoyer après un rapport sexuel, d’avoir une bonne hygiène intestinale, d’éviter les vêtements synthétiques serrés et de pratiquer des exercices du plancher pelvien. Des conseils supplémentaires incluent la consommation de canneberge, la limitation de la caféine et de l’alcool, et la planification des pauses urinaires régulières.

En cas de dysfonctionnement de la vessie persistant, des interventions chirurgicales comme la stimulation percutanée du nerf tibial (PTNS), l’InterStim et l’auto-sondage intermittent (ISC) peuvent être envisagées. Ces interventions peuvent aider à traiter l’hyperactivité vésicale, la rétention urinaire et d’autres problèmes liés à la vessie et au système urinaire.

Il est important de suivre les recommandations médicales et d’adopter des mesures préventives pour réduire le risque d’infections urinaires chez les personnes atteintes de SEP. En cas de symptômes suspects, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles relatifs

Antidépresseurs et risque de mort cardiaque subite : que retenir des dernières recherches ?

L’utilisation des antidépresseurs s’est largement répandue ces dernières décennies, apportant un soulagement précieux à de nombreuses personnes souffrant...

Mâcher du chewing-gum : une source insoupçonnée d’ingestion de microplastiques

Le chewing-gum est un compagnon quotidien pour des millions de personnes à travers le monde, apprécié pour sa...

La mortalité par cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans s’effondre en une décennie

Le cancer du sein reste la première cause de mortalité par cancer chez les femmes dans le monde....

L’IA révolutionne la prédiction de l’efficacité des traitements en oncologie

Une équipe de chercheurs de l'Université Paris Cité, sous la direction du Professeur Nicolas Loménie au laboratoire LIPADE,...