Dans cet article, je vais discuter de mon expérience de déplacement domicile-travail et de la façon dont cela a changé depuis que j’ai reçu mon diagnostic de sclérose en plaques (SEP). Avant, je considérais qu’un trajet de 20 minutes en voiture était optimal. Cela me permettait de me préparer pour la journée et de me détendre après le travail. De plus, cela me maintenait à une distance suffisante du bureau, ce qui évitait que je me précipite pour régler des problèmes à tout moment.
Cependant, ces dernières semaines, ma femme suivait un cours à Dublin tous les mardis. Cela signifiait qu’elle devait prendre le train à 7h05 et rentrer à Kerry vers 21h. Pour lui éviter de conduire une heure après une longue journée, je l’ai conduite à la gare et la récupérais ensuite. Cela m’a fait réaliser que mes déplacements réguliers se sont considérablement réduits au fil des années en raison de ma SEP.
Avant mon diagnostic, je parcourais plus de 250 000 miles par an en avion. Mais même un trajet aller-retour d’une heure par semaine le matin et le soir me fatiguait plus que prévu. De plus, j’ai remarqué que je ne m’éloigne que rarement de notre péninsule, même si c’est ma femme qui conduit la plupart du temps.
Non seulement mes déplacements se sont réduits, mais j’interagis également avec moins de personnes chaque jour. Nous oublions souvent à quel point le lieu de travail est social jusqu’à ce que nous en soyons exclus. J’essaie de compenser en allant faire des courses, mais ma SEP a également un impact sur mes capacités physiques, ce qui limite mes sorties.
Je constate que mon cercle social se rétrécit et que les interactions avec les autres sont moins fréquentes. Cela signifie également que je reçois moins de soutien et de réponses à mes propres interactions.
Cependant, après mon diagnostic, j’ai cherché à élargir mes cercles dans d’autres domaines de ma vie. Je me suis lancé dans le bénévolat, je me suis impliqué dans la recherche sur la SEP et j’ai rejoint des groupes de soutien en ligne. Cela m’a permis de trouver de nouvelles communautés et de consacrer du temps et de l’attention à des activités qui compensent les interactions sociales réduites.
Il est important de noter que la taille de nos cercles sociaux importe moins que la qualité de nos expériences dans ces cercles. Malgré les limitations imposées par ma SEP, j’apprécie les moments intimes et les petits plaisirs de la vie. Bien sûr, il y a des jours où je ressens le manque des grandes fêtes et des interactions plus nombreuses, mais je trouve mon équilibre.
En conclusion, mes déplacements domicile-travail se sont considérablement réduits depuis que j’ai reçu mon diagnostic de SEP. Mon cercle social est également devenu plus restreint, mais j’ai trouvé d’autres moyens d’élargir mes horizons et de maintenir des interactions sociales significatives. La vie avec la SEP peut être un défi, mais je reste optimiste et je profite des moments précieux qui se présentent à moi.