Les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) présentent une prévalence significativement plus élevée du syndrome des jambes sans repos (SJSR) que la population générale, selon la Société nationale de la SEP. Environ un quart des personnes atteintes de SEP peuvent rencontrer ce syndrome.
Le syndrome des jambes sans repos est un trouble neurologique fréquent du sommeil et du mouvement qui provoque une envie incontrôlable de bouger les jambes en raison de sensations telles que des fourmillements, des démangeaisons, des douleurs, etc. Certaines personnes éprouvent des difficultés à décrire ces sensations.
Il existe des traitements pharmaceutiques pour le SJSR, mais certains d’entre nous ne souhaitent pas ajouter un autre médicament (sous forme de comprimé, d’injection ou de perfusion, par exemple) à notre régime de médicaments et de suppléments.
Une étude publiée en juillet dernier suggère qu’il pourrait exister une approche non pharmacologique pour traiter le SJSR qui fonctionne aussi bien, voire mieux, que les médicaments. Les chercheurs ont évalué les effets de programmes d’exercices d’aérobie et d’étirement sur les symptômes du SJSR.
L’étude, bien que de petite envergure, a montré une amélioration significative des symptômes dans les groupes d’exercice et d’étirement. Les exercices d’aérobie se sont révélés plus efficaces pour réduire les réveils après l’endormissement, tandis que les exercices d’étirement ont eu des effets bénéfiques sur les troubles du sommeil.
Les chercheurs ont conclu que ces deux interventions étaient très efficaces et devraient être envisagées pour les personnes souffrant de difficultés de sommeil liées au SJSR.
Il est important de noter que cette étude n’était pas spécifique à la SEP et a été publiée par une revue soutenue par la Société internationale de Parkinson et des troubles du mouvement. La cause du SJSR chez les sujets inscrits à l’étude n’a pas été divulguée.
Quelle que soit la cause du SJSR, cette étude offre de l’espoir pour les personnes atteintes de SEP et souffrant de ce syndrome. Il semble y avoir trop de lettres derrière nos noms de nos jours.
Il est intéressant d’explorer les exercices et les étirements qui ont montré une amélioration des habitudes de sommeil chez les sujets de l’étude. Même si je ne sais pas si mes symptômes sont liés à ma vessie spastique due à la SEP, à des jambes agitées ou tout simplement à mes chiens vieillissants qui me réveillent la nuit, je pense essayer ces approches non pharmacologiques.
Je tiens à souligner que cette étude ne s’applique pas spécifiquement à la SEP. Mon livre « Chef interrompu » est disponible sur Amazon. Vous pouvez également me suivre sur ma page Facebook « La vie avec la SEP » pour en savoir plus sur la sclérose en plaques. Je vous souhaite, ainsi qu’à votre famille, une excellente santé.