La transition de la sclérose en plaques (SEP) cyclique à la SEP secondairement progressive (SPMS) semble dépendre de l’âge, avec la quarantaine étant la période la plus courante pour en souffrir, selon une étude publiée en 2021. Cependant, il n’existe pas de consensus parmi les experts concernant des critères diagnostiques spécifiques pour la progression du handicap, ni de biomarqueurs définitifs de progression, ce qui rend le diagnostic de SPMS rétrospectif.
On pensait autrefois que la SEP progressait plus rapidement chez les personnes diagnostiquées à un âge plus avancé. Cependant, des recherches ont montré que les enfants diagnostiqués avec la SEP mettaient plus de temps à développer une maladie évolutive secondaire que les adultes diagnostiqués avec la SEP, mais ils atteignaient les étapes du handicap à un plus jeune âge. Il est donc difficile de prédire le pronostic en fonction de l’âge au moment du diagnostic.
Des études ont également examiné l’effet des médicaments prescrits pour la SEP sur la progression vers la SPMS. Certaines recherches suggèrent que les interférons bêta, le glatiramère, le fingolimod, le natalizumab et l’alemtuzumab peuvent réduire le risque de transition vers la SPMS, en particulier lorsqu’ils sont initiés tôt dans la maladie. Cependant, d’autres études ont montré des résultats contradictoires.
Le tabagisme a également été identifié comme un facteur de risque de transition de la SEP cyclique à la SPMS, ainsi que l’âge avancé, un handicap plus important, un dysfonctionnement moteur et du tronc cérébral, et des lésions de la colonne vertébrale au moment du diagnostic.
La SEP chez les enfants présente des différences par rapport à la SEP chez les adultes. Les enfants ont tendance à avoir plus de rechutes et un diagnostic plus tardif, mais leur progression est généralement plus lente et ils ont moins de handicaps au début de la maladie. Des essais cliniques sont en cours pour mieux comprendre les options de traitement chez les enfants atteints de SEP.
Les personnes diagnostiquées avec la SEP après l’âge de 50 ans peuvent rencontrer des difficultés à différencier les symptômes de la SEP des symptômes liés au vieillissement. Les personnes âgées atteintes de SEP sont plus susceptibles de développer des complications et peuvent avoir des difficultés à accéder aux soins nécessaires en raison de problèmes de mobilité. Des recherches sont en cours pour mieux comprendre les effets émotionnels de la SEP chez les personnes âgées.
Bien que la SEP puisse légèrement réduire l’espérance de vie, les études montrent que de nombreux patients atteints de SEP vivent jusqu’à un âge avancé. Les causes de décès les plus courantes chez les personnes atteintes de SEP sont les maladies du système nerveux et les maladies du système circulatoire. Cependant, la survie à la SEP s’est améliorée au fil du temps.
En conclusion, la transition de la SEP cyclique à la SPMS dépend de l’âge, mais il n’existe pas de critères diagnostiques spécifiques pour prédire cette transition. Les médicaments et les facteurs de risque peuvent influencer la progression de la maladie, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ces effets. La SEP chez les enfants présente des différences par rapport à la SEP chez les adultes, et des essais cliniques sont en cours pour étudier les options de traitement chez les enfants. Les personnes diagnostiquées après l’âge de 50 ans peuvent rencontrer des difficultés à gérer les symptômes de la SEP en raison des symptômes liés au vieillissement. Finalement, bien que la SEP puisse légèrement réduire l’espérance de vie, de nombreux patients atteints de cette maladie vivent jusqu’à un âge avancé.