Il y a 20 ans, au printemps dernier, j’ai officiellement été diagnostiqué avec la sclérose en plaques (SEP). Cela signifie que j’ai vécu avec cette maladie pendant deux décennies. Cependant, comme de nombreux autres patients atteints de SEP, j’ai commencé à présenter des symptômes bien avant mon diagnostic, dès l’âge de 22 ans. En y réfléchissant, je me rends compte qu’il y avait des signes suspects dès l’époque du lycée, voire même avant, à la fin de mon adolescence.
Les premiers symptômes de la SEP que j’ai expérimentés étaient des épisodes de vomissements qui me faisaient tomber à plat ventre ou me forçaient à ramper jusqu’aux toilettes, les yeux fermés. J’ai également souffert de vertiges extrêmes, au point de ne pas être en mesure de me tenir debout et de devoir m’agripper à la commode pour ne pas tomber. Ces symptômes sont les seuls que mon neurologue et moi-même pouvons attribuer à la SEP, bien qu’il y ait eu d’autres épisodes de vertige plus légers depuis mon diagnostic.
Cependant, en remontant plus loin dans mes souvenirs, je me rappelle avoir ressenti une fatigue et une somnolence anormales pour mon âge et mon niveau d’activité. Il m’arrivait fréquemment de m’endormir debout, appuyé contre un mur, et de devoir être secoué pour me réveiller. J’ai également remarqué que j’étais parfois maladroit et maladroit, trébuchant sur mes propres pieds comme un chiot. Ces manifestations pourraient-elles également être liées à la SEP ?
De plus, lorsque j’étais au collège, j’ai souvent été taquiné par mes pairs à cause de ma démarche. Certains me demandaient même si j’essayais de marcher de cette façon. Est-ce que la SEP affectait déjà mes nerfs à un jeune âge, mais que la plasticité de mon système nerveux central compensait les dégâts ? Ou étais-je simplement un adolescent maladroit et maladroit qui se souvient mieux que la plupart des petites choses ?
Peu importe la réponse à ces questions, ce qui importe maintenant, c’est que le diagnostic précoce de la SEP est plus important que jamais. Grâce aux progrès de la médecine, des traitements sont disponibles pour ralentir les dommages causés par la maladie et éviter l’invalidité à long terme. Il est essentiel d’apprendre de ceux qui nous ont précédés et de tirer parti de leur expérience pour améliorer notre prise en charge de la SEP.
Je souhaite à vous et à votre famille une excellente santé. N’hésitez pas à me suivre sur Facebook et Twitter pour en savoir plus sur la vie avec la SEP. Mon livre, « Chef interrompu », est également disponible sur Amazon.