Plus de la moitié des hommes et des femmes qui sont sexuellement actifs seront infectés par le papillomavirus humain (VPH) à un moment donné de leur vie, selon Vanessa Cullins, MD, MPH, obstétricienne-gynécologue certifiée et ancienne vice-présidente des affaires médicales de la Planned Parenthood Federation of America. Cependant, la plupart des personnes porteuses du virus ne sauront jamais qu’elles sont infectées, car leur système immunitaire est capable de combattre l’infection. Pour la majorité des gens, une infection au VPH n’a donc aucun impact sur leur vie.
Cependant, certaines personnes développent des verrues génitales, qui sont causées par certains types de VPH. Chez certaines femmes, le VPH est détecté grâce à un test Pap anormal, au cours duquel les cellules du col de l’utérus sont examinées pour détecter des signes de cancer ou de pré-cancer. D’autres personnes apprennent qu’elles sont infectées par le VPH après avoir reçu un diagnostic de cancer anal, vulvaire, vaginal, du pénis ou de l’oropharynx. Les symptômes de ces cancers peuvent inclure des rougeurs, des irritations, des plaies qui ne guérissent pas, des saignements anormaux, des démangeaisons, des douleurs et des bosses. Si vous ressentez l’un de ces symptômes dans vos parties génitales, anales, buccales ou de la gorge, il est important de consulter rapidement un médecin.
Les tests de dépistage du VPH sont moins courants ou indisponibles pour détecter une infection dans l’anus, la vulve, le vagin, le pénis, la bouche et la gorge. Bien que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ne recommandent pas de dépistage systématique du VPH dans ces zones, il est possible de faire des tests sur des échantillons anaux et sur les personnes présentant un risque plus élevé, telles que les personnes séropositives ou les hommes ayant des relations sexuelles anales.
Pour réduire votre risque d’infection et de transmission du VPH, il est recommandé de se faire vacciner. Les CDC recommandent que tous les garçons et toutes les filles reçoivent le vaccin contre le VPH à l’âge de 11 ou 12 ans. Même si vous n’avez pas été vacciné à cet âge, il est possible de se faire vacciner jusqu’à l’âge de 45 ans. Le vaccin protège contre les souches de VPH responsables des verrues génitales et des cancers du col de l’utérus, de l’anus, de la vulve, du vagin, du pénis et de l’oropharynx.
L’utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels peut également réduire le risque de transmission du VPH, bien qu’il ne l’élimine pas complètement. Il est également important de subir des examens médicaux et dentaires réguliers, notamment pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.
Il est essentiel de connaître les symptômes des infections liées au VPH, tels que les verrues génitales, afin de pouvoir les surveiller chez vous et chez votre partenaire. Enfin, il est recommandé de pratiquer une bonne hygiène génitale en urinant après les rapports sexuels et en lavant les organes génitaux avec de l’eau et du savon.
En conclusion, bien que la plupart des personnes infectées par le VPH ne développent aucun symptôme ni problème de santé, il est important de prendre des mesures pour réduire le risque d’infection et de transmission du virus. Cela inclut la vaccination, l’utilisation de préservatifs, des examens médicaux réguliers et une bonne hygiène génitale.