Conducteurs et commotion cérébrale : prudence sur la route !

Par : Matthieu Gallet

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Une étude récente présentée lors d’une conférence virtuelle de l’American Academy of Neurology révèle que les conducteurs qui se remettent d’une commotion cérébrale peuvent avoir un temps de réaction retardé, même plusieurs semaines après leur traumatisme crânien et même s’ils ne présentent aucun symptôme.

Des tests de conduite simulés révèlent des retards significatifs

L’étude, menée par Julianne Schmidt, a demandé à 28 étudiants titulaires d’un permis de conduire de réaliser deux scénarios de conduite simulés en laboratoire. La moitié des participants avaient subi une commotion cérébrale et ont été comparés à des étudiants sans antécédents de traumatisme crânien.

Des résultats inquiétants pour la sécurité routière

Dans le premier scénario, les participants ayant subi une commotion cérébrale ont mis 0,24 seconde de plus à réagir à un feu passant du vert au jaune. Dans le second, ils ont mis 0,6 seconde de plus à réagir à un enfant surgissant sur la route.

Des tests de temps de réaction traditionnels insuffisants

Un test de temps de réaction séparé n’a révélé aucune différence significative entre les deux groupes, suggérant que ces tests pourraient ne pas être la meilleure mesure de la réactivité et de l’état de préparation à la conduite.

Un rétablissement qui prend du temps

Des études antérieures ont montré que les temps de réaction ralentis peuvent persister plusieurs semaines après une commotion cérébrale, mais qu’ils peuvent se résorber avec le temps.

Absence de directives claires et nécessité de prudence

Il n’existe actuellement aucune directive spécifique concernant le moment où les personnes victimes d’une commotion cérébrale peuvent reprendre la conduite. Cependant, des organisations comme les CDC et l’Association nationale des entraîneurs sportifs proposent des lignes directrices pour le retour au sport, à l’école et au travail.

Tests cognitifs et rééducation pour une meilleure sécurité

Les tests cognitifs peuvent aider à déterminer l’état de préparation à la conduite après une commotion cérébrale. La rééducation cognitive et vestibulaire peut également être bénéfique pour les patients présentant des déficits de temps de réaction et d’autres capacités cognitives et physiques.

Les conducteurs qui se remettent d’une commotion cérébrale doivent donc faire preuve de prudence et attendre d’être complètement rétablis avant de reprendre la route. Des tests et une réadaptation peuvent les aider à évaluer leurs capacités et à minimiser les risques d’accident.

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